Épuisement professionnel: faits et mythes

L’épuisement professionnel, aussi appelé burn-out, est un phénomène à la hausse. En Flandre, pas moins de 12 % des employés courent le risque de souffrir d’épuisement professionnel. Pourtant, on fait souvent des blagues à propos du burn-out. Peu de gens savent réellement ce que cette maladie implique et, par conséquent, beaucoup de mythes circulent. Nous vous aidons à distinguer le vrai du faux et à mieux comprendre le burn-out.
Qu’est-ce que le burn-out ?
L’épuisement professionnel est le résultat d’un stress chronique, généralement dû à vos conditions de travail. En raison de ce stress persistant, le corps produit en permanence les hormones du stress, l’adrénaline et le cortisol. Cela tient le cerveau et le corps en alerte, constamment en état de préparation.
Comment gérez-vous le stress ? Arrivez-vous à maintenir une balance dans votre quotidien ou vous sentez-vous surchargé(e) ? Avec ce test, vous découvrirez rapidement si vous êtes mentalement résilient.
Le stress surcharge le cerveau. En fin de compte, ce stress persistant entraîne un épuisement à la fois physique, mental et émotionnel. C’est cet ensemble de symptômes qu’on nomme l’épuisement professionnel.
Burn-out : Les faits et les mythes
Fait : Les femmes courent un plus grand risque de souffrir d’épuisement professionnel que les hommes.
Cela peut paraître cliché, mais les femmes sont en effet plus sujettes au surmenage que les hommes. Cela est dû à la manière dont les deux sexes gèrent généralement le stress et les problèmes.
En cas de stress prolongé, les femmes sont plus rapidement épuisées émotionnellement que les hommes, car elles agissent davantage par instinct, tandis que beaucoup d’hommes tentent de résoudre leurs problèmes par la raison.
De plus, les femmes subissent une pression supplémentaire, qu’on appelle la charge émotionnelle.
Mythe : L’épuisement professionnel est un phénomène de mode, qui n’est apparu que récemment.
On dit parfois en plaisantant que l’épuisement professionnel est un phénomène de mode qui n’a fait surface que depuis quelques années. Ce n’est pas vrai : des recherches approfondies ont été menées sur cette maladie depuis le milieu du 20e siècle. Dans les années 1970, le psychologue germano-américain Freudenberger a déjà résumé les symptômes typiques d’un épuisement professionnel.
Fait : Votre personnalité influence le risque d’épuisement professionnel.
Le burn-out est causé par un stress prolongé. Votre façon de gérer le stress dépend de votre personnalité. Si vous êtes de nature anxieuse, irritable ou si vous êtes peu sûr(e) de vous, le risque d’épuisement professionnel est plus grand que si vous avez beaucoup de confiance en vous.
Mythe : Le burn-out, c’est la crise de la quarantaine.
Le burn-out survient principalement en début de carrière. La transition vers la vie professionnelle peut s’avérer difficile pour certaines personnes. Il peut sembler compliquer de combiner les exigences et responsabilités professionnelle et ses attentes. Au début de votre carrière, il faut du temps pour trouver un équilibre. Le déséquilibre que cela crée peut mener à l’épuisement professionnel.

Fait : Une vie privée heureuse et stable vous rend moins sujet à l’épuisement professionnel
Si votre travail est particulièrement stressant, mais que vous arrivez à vous détendre complètement et à être heureux dans votre vie privée, le risque d’épuisement professionnel diminue. Une vie privée harmonieuse peut partiellement absorber et neutraliser le stress sur votre travail.
Une vie privée heureuse et stable vous permet de recharger vos batteries efficacement. En revanche, une situation familiale ou personnelle difficile augmente le risque d’épuisement professionnel, car on ne peut jamais vraiment se détendre complètement.
Mythe : Il suffit d’une semaine de vacances pour soigner un burn-out
Le burn-out est une affectation persistante qui ne peut être simplement résolue en claquant des doigts ou en se changeant les idées. Il est important pour les personnes souffrant d’épuisement professionnel de se détendre, bien sûr, mais elles ont besoin de traitement et de ne pas forcer leur retour au travail.