Les 10 commandements d’une alimentation saine

Vous souhaitez manger plus sainement, mais vous ne savez pas par où commencer ? La Ligue Cardiologique Belge vous montre la voie ! Spécialement pour nos lecteurs, les experts de la Ligue ont rédigé les « 10 commandements » d’une alimentation saine. Si vous respectez ces recommandations, vous pouvez être certain que votre taux de cholestérol va sérieusement chuter.
- Remplacez les acides gras saturés comme la viande, le beurre et la crème par des acides gras polyinsaturés comme les noix, les graines, le poisson et la plupart des huiles végétales et des produits à base d’huiles végétales, comme les margarines molles (p. ex. : Becel ProActiv).
- Utilisez le moins d’acides gras trans insaturés possible. On les trouve dans les hamburgers, les aliments frits et les produits de boulangerie.
- Limitez votre consommation de sel à moins de 5 g par jour.
- Mangez de 30 à 45 g de fibres par jour, provenant de préférence de céréales complètes.
- Mangez au moins 200 g de fruits par jour (2 à 3 portions)
- Mangez au moins 200 g de légumes par jour (2 à 3 portions).
- Mangez du poisson 1 à 2 fois par semaine, dont une espèce de poisson gras comme le saumon et la truite 1 fois par semaine.
- Mangez 30 g de noix non salées par jour
- Pour les hommes, limitez votre consommation d’alcool à 2 verres d’alcool maximum par jour (20 g). Pour les femmes, limitez votre consommation d’alcool à 1 verre par jour (10 g). Moins vous buvez d’alcool, mieux vous vous portez !
- Évitez les boissons gazeuses sucrées
Vous ne connaissez pas votre taux de cholestérol exact? Il est important de bien surveiller la situation, car mesurer, c’est savoir ! Le groupe à risque est en effet plus grand qu’il n’y paraît. Selon la Ligue Cardiologique Belge, « s’occuper des personnes souffrant d’hypercholestérolémie légère, d’un léger embonpoint et d’hypertension légère est une priorité de santé publique ». C’est en effet dans ce groupe de personnes que le potentiel de prévention est le plus grand. L’exposition d’une grande partie de la population à un risque faible peut entraîner un plus grand nombre de troubles cardiovasculaires que dans le cas d’un petit groupe à risque élevé. On peut supposer que des changements mineurs, par exemple une diminution de 10% du cholestérol LDL (= mauvais cholestérol), peuvent conduire à une réduction à long terme du risque de maladies cardiovasculaires de 15 à 20%.
