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Les différents types de douleur expliqués

Les différents types de douleur expliqués

La douleur est un phénomène difficile à expliquer en mots et que chacun vit à sa manière. Parfois, ce qu’une personne perçoit comme une douleur intense n’est pas forcément ressentie comme douloureux par quelqu’un d’autre. La douleur n’est pas uniquement physique, elle est également déterminée par des facteurs biologiques et psychologiques. Il se peut, par conséquent, que vous ressentiez davantage de douleur lorsque vous êtes fatigués ou nerveux. D’autre part, la douleur peut vous paraître plus supportable si vous êtes en agréable compagnie. Dans cet article, nous établissons un classement des différents types de douleur, en fonction de leur durée et de leur cause. Enfin, nous expliquons comment est déterminé le traitement de la douleur.

La douleur et sa durée

On peut, premièrement, distinguer deux types de douleurs, selon la durée pendant laquelle elle persiste.

La douleur aiguë

On parle de douleur aiguë lorsqu’elle persiste moins de six mois. Ce type de douleur survient, par exemple, pendant ou après une maladie, une opération, un choc, une brûlure, un traumatisme et a une fonction d’alarme. Il s’agit d’un mécanisme de protection qui indique que votre corps est en danger. Autrement dit, la douleur aiguë est un symptôme : votre corps envoie un signal pour demander de l’aide.

La douleur aiguë signale une lésion des tissus. C’est le cas, par exemple, de la douleur que vous ressentez à la cheville lorsque vous vous faites une entorse. En traitant la cause, la douleur disparaît généralement automatiquement. Si aucun traitement n’est mis en place, la douleur peut cependant devenir chronique.

La douleur chronique

Les douleurs chroniques sont celles qui persistent pendant plus de six mois. Une douleur aiguë peut évoluer et devenir une douleur chronique si elle n’est pas ou pas bien traitée. Ce type de douleur n’est pas un signal d’alarme, mais survient plutôt parce qu’une partie du système de gestion de la douleur est perturbé. Dans le cas d’une douleur chronique, elle n’est plus un signe de lésion des tissus.

Dans certains cas, on peut déterminer clairement ce qui cause la douleur. C’est le cas, par exemple, de l’arthrite et des rhumatismes. Mais dans la plupart des cas, la cause ne peut pas être clairement identifiée. On ne trouve pas de causes physiques, ce qui rend le traitement de la douleur impossible. Dans ce genre de cas, la douleur s’est établie et persiste, car le système de traitement de la douleur est devenu plus vulnérable. On parle alors de sensibilité. Le système nerveux contient un certain nombre d’erreurs de programmation, et celles-ci ne peuvent être éliminées par une procédure médicale.

La douleur chronique n’est pas un symptôme, mais un trouble isolé qui doit être traité. Pas moins de 20 % des Européens sont atteints de ce type de douleur. Elle peut avoir un impact majeur sur le quotidien et sur la qualité de la personne qui en souffre.

La douleur et sa cause

Deuxièmement, nous pouvons distinguer quatre types de douleurs en fonction de la cause.

Les douleurs nerveuses ou neuropathiques

Lorsque le nerf de la douleur est endommagé, il se produit des courts-circuits et des stimuli spontanés dans le nerf, ce qui peut entraîner une sensation de douleur. C’est le cas, par exemple, d’une coupure profonde. Ce type de douleur est souvent décrite comme une sensation de brûlure, froide ou chaude et s’accompagne de picotements. La douleur est constante puisque les lésions nerveuses ne disparaissent pas. Peuvent également survenir des crises de douleurs soudaines, car le nerf endommagé libère spontanément une décharge électrique.

La douleur des tissus ou nociception

Ce type de douleur est causé par une lésion des tissus ou des organes. Si, par exemple, vous vous tordez la cheville, la lésion des tissus provoque une douleur nociceptive. Toutes sortes de substances sont alors libérées à l’endroit de la lésion, stimulant de petits corps nerveux douloureux autour de l’articulation et dans la peau. Dans le cas de la douleur nociceptive, il n’y a pas de dommage au système nerveux ni d’inflammation.

Cette douleur est associée aux inflammations, aux traumatismes (fracture, blessure ou déchirure musculaire) et peut aussi être observée après une opération impliquant des lésions tissulaires.

La douleur associée à l’arthrose

L’arthrose est le trouble articulaire le plus courant. Elle commence souvent par une légère douleur dans l’articulation qui s’aggrave progressivement. La douleur est souvent plus intense après une période de repos.

Le cancer et la douleur

Dans le cas où une tumeur exerce une pression sur certains organes, le cancer lui-même peut provoquer de la douleur. La douleur cancéreuse peut se manifester sous forme aiguë ou chronique. Les nerfs peuvent également être endommagés lors d’un traitement contre le cancer.

Jusqu’à trois personnes souffrant d’un cancer sur quatre sont confrontées à la douleur au cours de leur maladie. La gravité des symptômes de la douleur dépend du stade de la maladie. Si la douleur est chronique, elle peut même persister après la guérison.

Traiter les différents types de douleur

Au moment de commencer un traitement, il est important de déterminer le type de douleur ressentie. Cela n’est pas toujours facile, car la douleur, contrairement à la pression artérielle ou la température, ne peut pas être mesurée. Beaucoup de patients trouvent la tâche difficile, mais vous êtes la seule personne qui puisse décrire votre douleur.

Identifier les facteurs de la douleur

Il est important de savoir évaluer l’intensité de la douleur en fonction de la politique de gestion de la douleur. L’intensité de la douleur que vous ressentez, souvent, dépend de la façon dont vous avez l’habitude de la gérer. Des facteurs personnels tels que les antécédents familiaux, la maladie, l’anxiété et l’humeur jouent un rôle important dans la gestion de la douleur. Ce sont les « facteurs de la douleur ». Il est donc important de parler de la douleur et de la replacer dans son contexte : où et quand avez-vous mal ? Comment évaluez-vous cette douleur ?

Chiffrer l’intensité de la douleur

Pour mesurer la douleur, le médecin vous demandera d’évaluer son intensité sur une échelle de 0 (aucune douleur) à 10 (douleur la plus insupportable).

Gérer de façon adaptée la douleur

Sur base de cette information, le médecin peut entamer un traitement approprié, tenant compte de tous les facteurs de votre douleur. Si vous ressentez de la douleur, il est important de demander de l’aide le plus rapidement possible. Plus vous attendez, plus il sera compliqué pour le médecin de traiter correctement votre douleur. Dans le cas des douleurs chroniques, notez que la solution consiste généralement à rendre la douleur plus supportable afin que vous puissiez mener vos activités quotidiennes.


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