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Quels anti-inflammatoires existent et comment fonctionnent-ils ?

Quels anti-inflammatoires existent et comment fonctionnent-ils ?

Comme leur nom indique, les médicaments anti-inflammatoires réduisent les symptômes de l’inflammation. Il peut s’agir d’enflure, de douleur ou de rougeur. Certains analgésiques sont également des anti-inflammatoires.

Mais qu’est-ce qu’une inflammation exactement ? Quels en sont les symptômes ? Comment traiter une inflammation ? Comment fonctionnent les anti-inflammatoires et quels sont les différents types de médicaments anti-inflammatoires ? C’est ce que vous découvrirez dans cet article.

Qu’est-ce qu’une inflammation ? 

Inflammation par infection

Lorsqu’un micro-organisme, comme un virus, une bactérie ou un parasite, pénètre dans l’organisme, il y a une infection. Ce micro-organisme est aussi appelé agent pathogène ou promoteurs de maladie. 

Une possible réaction de l’organisme face à cette infection sera l’inflammation. Le corps essaie, en effet, d’en éliminer la cause et commence le processus de guérison. Autrement dit, l’inflammation est une mesure de protection du corps pour se défendre contre les substances nocives et les promoteurs de maladie.

Autres causes de l’inflammation

Une inflammation peut, en outre, se produire parce qu’un objet inconnu, comme une écharde, pénètre dans le corps par l’extérieur. Lorsque vous vous égratignez ou vous faites une entorse à la cheville, par exemple, il n’y a pas d’infection. Dans ce cas, on parle d’une inflammation stérile. Le corps tente de se protéger contre un changement inattendu et envoie des globules blancs, du liquide supplémentaire et des protéines vers la partie de votre corps qui doit être protégée. En d’autres mots, une inflammation est la réponse immunitaire de l’organisme.

Quels sont les symptômes d’une inflammation ? 

Puisque les vaisseaux sanguins se dilatent dans le but d’envoyer plus de sang vers le tissu affecté, la zone enflammée devient rouge et chaude au toucher. De plus, la zone affectée par l’inflammation gonfle et provoque de la douleur. Les autres symptômes courants sont la fatigue, la fièvre ou le manque d’appétit. L’inflammation de la peau peut aussi causer des squames ou des ampoules.

Combien de temps dure une inflammation ?

Il existe deux types d’inflammation : chronique et aiguë.

L’inflammation aiguë

Dans le cas d’une inflammation aiguë, la réaction de protection de l’organisme disparaît d’elle-même ou à l’aide d’anti-inflammatoire au bout de quelques jours. Ce type d’inflammation est souvent accompagné de démangeaisons désagréables et d’une sensation de douleur.

L’inflammation chronique

Une fois que les dommages ont été combattus et que l’infection est éliminée, les globules blancs supplémentaires meurent. On parle d’inflammation chronique lorsque l’infection et les globules blancs ne disparaissent pas. Une fois l’infection combattue toutefois, si les globules blancs restent, il y a de grandes chances qu’ils s’attaquent ensuite aux cellules saines.

La douleur et la sensation de gonflement durent plus longtemps ? Il y a de fortes chances que vous souffriez d’inflammation chronique, ce qui peut représenter un signe avant-coureur d’une maladie grave. Si c’est le cas, nous vous recommandons de consulter un médecin. Il ou elle vous examinera et demandera éventuellement de passer une radiographie. Une fois le diagnostic établi, le traitement approprié peut être mis en place.

Traitement de l’inflammation

La manière de traiter l’inflammation dépend de sa cause. Si elle provient d’un virus, le patient ne peut rien faire contre l’inflammation. Le corps doit combattre par lui-même. Si une bactérie en est la cause, votre médecin vous prescrira alors un antibiotique.

S’agit-il d’une inflammation stérile ? Vous combattrez alors cette inflammation avec des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Lisez ce qui suit pour savoir ce dont il s’agit.

Les anti-inflammatoires stéroïdiens et les anti-inflammatoires non stéroïdiens

Il existe deux sortes d’anti-inflammatoires : les anti-inflammatoires stéroïdiens et les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Les anti-inflammatoires stéroïdiens, ou inhibiteurs d’inflammation, sont des médicaments similaires aux hormones produites par le corps lui-même. Ce type de médicament n’est pas un analgésique. Prednisone et Triamcinolone sont des exemples d’anti-inflammatoire stéroïdiens.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, ou AINS, sont des médicaments possédant un effet analgésique et antipyrétique. L’ibuprofène, Advil, Aleve, Naproxen et Nurofen et Voltaren en sont des exemples. Les AINS ne peuvent être utilisés qu’après consultation avec votre médecin.

Comment fonctionnent les anti-inflammatoires ?

Des substances hormonales appelées prostaglandines sont présentes dans votre corps et jouent un rôle important pour réguler la fièvre, la douleur et l’inflammation. Les médicaments anti-inflammatoires ont pour fonction d’inhiber la production de ces substances hormonales. Les AINS inhibent la conversion de l’acide arachidonique en prostaglandines par l’enzyme cuco-oxygénase (COX).

Les inhibiteurs d’inflammation agissent rapidement, mais leur effet est de courte durée. Après 4 à 8 heures en moyenne, il est déjà dissipé. Il n’est donc pas rare qu’un patient doive prendre un anti-inflammatoire tous les jours. De plus, les anti-inflammatoires ne s’attaquent pas à la cause de la douleur et de la fièvre. Il s’agit donc d’une solution provisoire. 

Quels sont les inconvénients des anti-inflammatoires ? 

Les AINS ont malheureusement plus d’effets secondaires que les simples analgésiques comme le paracétamol. Les principaux effets secondaires sont la charge gastrique et les saignements. Si vous voulez épargner votre estomac, prenez l’anti-inflammatoire avec un peu de nourriture, mais cela ne garantit pas que vous ne ressentirez aucun inconfort. La diarrhée, la nausée, les vomissements, la rétention d’eau et le ralentissement de la coagulation sanguine sont d’autres effets secondaires courants.

Notez, en outre, que les AINS ne doivent pas être utilisés en association avec des anticoagulants. 

Inhibiteurs de l’inflammation et l’alcool

Les anti-inflammatoires stéroïdiens et non stéroïdiens peuvent en principe être combinés en toute sécurité avec une consommation modérée d’alcool. En général, un verre de vin ou de bière ne pose donc aucun problème en combinaison avec les AINS. Mais les anti-inflammatoires peuvent irriter l’estomac, tout comme l’alcool. Essayez donc de limiter votre consommation. 

Prendre des anti-inflammatoires pendant la grossesse

Demandez à votre médecin si vous pouvez utiliser des anti-inflammatoires pendant la grossesse ou si vous essayez de tomber enceinte. Il est possible que l’anti-inflammatoire augmente le risque de fausse couche ou de malformation congénitale chez le bébé. Assurez-vous, dans ce cas, de suivre les conseils de votre médecin.

Les anti-inflammatoires et la douleur articulaire

Vous souffrez de douleurs articulaires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrose ? Nous vous recommandons de consulter un médecin pour déterminer quel médicament anti-inflammatoire contrôle le mieux vos symptômes. 

En cas de premiers symptômes rhumatismaux, le médecin vous prescrira probablement un AINS, car il réduit non seulement la douleur, mais inhibe également l’inflammation des articulations. Notez que l’effet des AINS est court, mais puissant. Cela ne soulagera donc que temporairement votre douleur.  

En plus des anti-inflammatoires classiques, il existe également des produits qui peuvent être appliqués localement.


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